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Les ouï-dire affirmant que Nkosazana Dlamini-Zuma ne tentera pas de renouveler son mandat sont de plus en plus persistants dans les couloirs de l'Union africaine, à Addis Abeba. La présidente de la Commission arrivera au terme de son mandat en juillet. Mais selon les diplomates, Nkosazana Dlamini-Zuma regarderait plutôt vers l'Afrique du Sud. L'élection présidentielle de 2019 lui tend les bras. Beaucoup affirment en effet qu'elle est populaire et l'image d'une politique non corrompue. Sans compter qu'elle a le soutien de son ex-mari et actuel président, Jacob Zuma. Et les spéculations vont bon train sur son potentiel successeur. Contrairement à la présidence tournante de l'Ua, le système de rotation n'existe pas pour la Commission. Mais aucun pays d'Afrique du Nord n'a jamais siégé à la Commission. Les regards se tournent vers l'Algérie, un Etat stable mais également fort au sein de l'organisation. Le nom de Ramtane Lamamra, l'actuel ministre des Affaires étrangères algérien, commence à circuler.