Demain, l’Afrique rayonnante : Une alchimie du présent pour les jalons du changement positif
Le contient africain est le réceptacle du panafricanisme forgé par sa diaspora. Si à l’origine il vacillait entre une tendance révolutionnaire et une tendance modérée, les groupes de Monrovia et de Casablanca avaient cette conscience des défis du continent. Seulement faut-il, encore aujourd’hui, privilégier le régionalisme économique ou le continentalisme politique ? En tout état de cause, les différentes conceptions planeront toujours sur le devenir du continent.
L’Afrique est embrasée par des défis multiformes qui restent à ce jour des épreuves sur lesquelles il nous revient de lever l’obstacle. Dès lors, l’objet de cet article est de scruter l’horizon pour préparer et faciliter la marche vers les 50 années à venir. D’ores et déjà, l’aspect économique est visiblement structurant dans l’architecture de notre raisonnement tout comme la précaution environnementale est un passage obligé. Le tout, pour gérer les transformations accompagnant l’Afrique en train de se faire.
Auparavant, ne nous ferons pas table rase de certaines initiatives qui sont promues car, nous militons pour une mutualisation des solutions et nous respectons les choix pertinents déjà opérés.
Eu égard à toutes ces considérations, nous travaillerons sur les trois axes proposés que voici : les enjeux économiques, les défis environnementaux et les transformations sociales. Ainsi nous ferons ressortir des propositions fortes, innovantes et concluantes.
LA CROISSANCE ET L’EMPLOI, ENJEUX ECONOMIQUES INCONTOURNABLES : LA SOLUTION AFRICAINE
Le grand enjeu, c’est l’emploi par le biais de la croissance. Quelle voie s’offre à l’Afrique pour le réussir ? D’emblée, il faut prendre leçon des effets pervers du système d’accumulation du capital. L’Afrique peut se prévaloir de ce qui cristallise la plupart de ses communautés : la solidarité. La poursuite illimitée des profits a produit des « side effect » dévastateurs pour les sociétés humaines. Il y a de quoi prendre la peine d’acclimater ce système, le rendre vertueux et prestigieux en plaçant le mieux-être collectif au centre des préoccupations. L’Afrique a un potentiel culturel inouï qui doit le servir de rampe pour l’émergence au sein d’États désormais déterminés à impacter.
Aucun État ne peut se prévaloir de résoudre intégralement le chômage, mais il y a nécessairement des efforts à faire. Visiblement, l’on peut s’attendre à un taux de croissance à deux chiffres. Chaque pays doit majorer son Pib avant que les blocs régionaux et sous-régionaux ne se chargent, en dernier ressort, des réajustements nécessaires. Pour préparer cette croissance, il faut qu’il y ait des infrastructures communes à une zone : les routes, les ports, instituts, etc. Les préalables à satisfaire pour réussir ce cap sont énoncés ci-dessus.
LA MONNAIE COMME INSTRUMENT DE DEVELOPPEMENT : VERS UNE SOUVERAINETE ECONOMIQUE
James Garfield constatait que « celui qui contrôle l’émission de la monnaie dans un pays devient le maître absolu de toute industrie et de tout commerce». La monnaie d’autrui est un lourd fardeau pour le développement, car elle pousse le pays qui se l’approprie vers une adoption implicite des orientations politiques et économiques du pays qui en est l’émetteur. Or, 15 pays d’Afrique utilisent le Franc Cfa comme monnaie, avec 50% de réserves de changes déposés dans un compte d’opération auprès du trésor français. Bien entendu, la Bceao, la Beac et la Banque des îles Comores ne sont que des instituts d’émission. D’où la nécessité pour les pays africains d’évoluer vers la possession de leur propre monnaie pour avoir une liberté entière de définition de leur propre politique économique car comme le constatait Friedman, le dispositif économique est une composante majeure de la liberté politique.
Il est vrai que l’Afrique toute entière n’est pas une zone monétaire optimale (Mundell 1961). Toutefois, la théorie de l’endogénéité (Frankel et Rose 1996) démontre que même si les critères d’une zone monétaire optimale ne sont pas respectés ex ante par un pays, ils vont l’être ex post notamment grâce à l’intensification des échanges commerciaux après l’instauration de la monnaie unique et par conséquent à l’augmentation de la corrélation des cycles d’affaires. Cela est d’autant plus pertinent qu’il y a un projet d'une monnaie unique africaine dans le cadre du projet d'unité de l'Union africaine avec une banque centrale africaine.
LA FORMATION, PILIER POUR L’AUTO-EMPLOYABILITE DES JEUNES ET GARANTE D’UNE COMPETITIVITE DANS LE MARCHE DE L’EMPLOI
Ces dernières années, beaucoup de pays africains ont vécu le syndrome d’une jeunesse désœuvrée. Présentement, les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentent plus de 20% de la population selon la Commission économique pour l’Afrique (Cea). Ainsi, il faut nécessairement se renseigner sur les entreprises pour jauger leurs besoins en ressources humaines.
La formation professionnelle doit primer. Les entrepreneurs aguerris dans leurs secteurs doivent être sollicités. Il faut opter pour un enseignement qui prédispose l’apprenant à des compétences pratiques en militant pour le système des Grandes écoles ou le modèle anglo-saxon des Schools Business of Managment. D’autre part, la recherche-action doit devenir une réalité en servant les services publics et les Ong. Il convient simplement d’harmoniser les problématiques des politiques publiques en fonction des aspirations des peuples et orienter l’offre pédagogique universitaire proposée vers les besoins du marché de l’emploi.
Désormais, la formation doit être en adéquation avec les exigences du marché. Après, l’État doit satisfaire ses fonctions régaliennes en assurant un environnement incorruptible et concurrentiel. Ce faisant, encourager les investissements extérieurs tout en privilégiant les intérêts nationaux. Avec le nombre croissant de jeunes diplômés, l’heure porte aussi à penser aux emplois verts et à ce que nous nommons « emplois citoyens de proximité » qui peuvent se faire au sein des collectivités locales. Mais encore, garantir la disponibilité des prêts sans taux d’intérêts.
REDEFINITION ET READAPTATION DU SYSTEME DE REGULATION NEOLIBERALE A L’AUNE DES ASPIRATIONS DE L’AFRIQUE
Que soit vécue enfin l’application du principe wilsonien du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » en Afrique. Le modèle keynésien était des plus sages jusqu’à ce que le Consensus de Washington le bouleverse et tienne le monde en otage. Il faut vaille que vaille maitriser les mécanismes de la dynamique libérale à l’œuvre de la globalisation. Pour cela, il faut nécessairement redéfinir les termes de référence des institutions de Bretton Woods. Cela est tout à fait possible en montrant un nouveau visage par le biais des réalisations de l’ensemble du continent.
Plus de Politiques d’ajustement structurel, plus de Document stratégique de réduction de la pauvreté, mais un programme structurel à la manière du Plan d’action de Lagos avec une réelle volonté politique de le systématiser. Fini le coaching du Fmi et de la Banque mondiale ! La Cea à l’Onu doit s’inspirer de la Cepal (Commission économique pour l'Amérique latine) avec les réformes qu’avaient apportées Raoul Prebisch et son équipe lorsqu’ils constataient la détérioration des termes de l’échange et l’inégalité des échanges. Ainsi l’Afrique va triompher du pillage systématique de ses ressources, la cooptation de ses savants et la diabolisation de son destin. A notre tour de dire l’Afrique aux Africains ! Bien évidemment, nous avons conscience que le « repli narcissique sur soi-même ne mène qu’à un exil suicidaire et à une automarginalisation » comme prévient à juste raison Al-Jabri (1995).
DU ROLE DETERMINANT DES LEADERS DU CONTINENT, le dynamisme des femmes, la contribution du secteur informel, l’avancée technologique...
La plupart des femmes s’activent dans le secteur informel. La souplesse de la fiscalité est à maintenir. Vu leur dynamique entrepreneuriale, il faudrait les encourager dans l’innovation sociale en renforçant leurs capacités. Le leadership de nos dirigeants fera qu’ils exigent des entreprises privées une obligation de réinvestissement d’un tiers minimum de leur bénéfice.
Le problème des Petites et moyennes entreprises (Pme) est aussi le problème des producteurs ou agriculteurs locaux. Beaucoup de filières en Afrique souffrent de sclérose à cause des importations. Dès lors, pour répondre à l’impératif de Thomas Sankara qui consistait à consommer local, il convient de faciliter la production/commercialisation des produits locaux à l’heure où les termes de l’Omc de la « clause de la nation la plus favorisée » paraissent être une façade qui empêche l’Afrique entière de tirer son épingle du jeu. Ces PME doivent cheminer avec les innovations technologiques pour plus de compétitivité.
LES DEFIS ENVIRONNEMENTAUX : QUOI FAIRE ?
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EST L’OBSTACLE MAJEUR...
Aujourd’hui à l’échelle internationale, tout porte à croire que l’état du réchauffement planétaire apparait comme la tâche la plus urgente et la plus importante des politiques et des populations. À cet effet, l’adaptation au changement climatique est une tâche principale qui partout en Afrique mobilisera beaucoup de fonds pour gérer les dommages intervenus sur les ressources naturelles, l’agriculture, les infrastructures, les activités maritimes, etc. Les accords a minima des Conférence des parties de la Conférence cadre des nations unies pour le développement durable (Ccnudd) renforcent les inégalités de développement et creuse l’iniquité environnementale.
Ce qu’il y a à faire, c’est un partage du fardeau de l’adaptation par aires géographiques qui partagent les mêmes activités socioéconomiques, la sensibilisation des territoires les plus exposés, l’exigence des pays industrialisés d’appliquer le principe pollueur-payeur. Ce qu’il y a lieu d’éviter, c’est que cette problématique ne devienne les nouveaux « marchés du développement » instrumentalisés, capteurs de financements.
... LES RESSOURCES NATURELLES QUI RESTENT NOTRE VERITABLE POTENTIEL POUR GAGNER LE COMMERCE INTERNATIONAL
Les ressources du Bassin du Congo et les Grands lacs peuvent nourrir l’Afrique toute entière. L’hydroélectricité, l’énergie solaire et éolienne qui abondent sur le continent peuvent permettre de résoudre les problèmes actuels de l’énergie nucléaire moyennant la manifestation d’une sérieuse volonté politique.
Au demeurant, aucune puissance économique n’est sans conquérir les marchés internationaux. À ce titre, l’Afrique ne peut gagner l’échiquier international que par ses ressources naturelles. Déjà les conflits au nord Kivu sont presque sous maitrise. Après cela, notre énergie solaire sera promue en lieu et place des filiales d’hydrocarbures présentes dans le continent ou de l’importation souvent couteuse de ressources exogènes.
... SANS OUBLIER L’AGRICULTURE, LA GRANDE ENIGME POUR NOTRE SECURITE ALIMENTAIRE
Le protocole de Maputo est une belle initiative. Par ailleurs, en appuyant les producteurs locaux et l’agriculture famille vivrière, le problème de l’alimentation peut être réglé. Dès lors, il est aujourd’hui plus qu’urgent que les professionnels aguerris pensent à asseoir de véritables politiques d’exploitation saine et de maximisation des secteurs agricoles afin de permettre d’évoluer vers une couverture alimentaire suffisante. Ce qui permettra non seulement d’orienter la masse financière investie dans l’importation vers de nouveaux secteurs porteurs tels que la technologie et la recherche appliquée, l’élevage.
Enfin, la mise en place d’un marché africain fédérateur pourra juguler l’enclavement des nations africaines et favoriser la libre circulation des biens et services mais aussi des ressources agricoles à travers l’interpénétration des marchés locaux. Ce projet suppose le fait de lutter véritablement contre les frontières établies par la balkanisation et de promouvoir inconditionnellement la fédération des pays en des entités beaucoup plus puissantes.
LES TRANSFORMATIONS SOCIALES
DU ROLE INCONDITIONNEL DE L’IDENTITE : UNE TELEVISION ET UNE UNIVERSITE POUR SE PREMUNIR
L’Afrique est aujourd’hui défiée par le processus de la mondialisation. Bien qu’elle s’illustre timidement dans ce choc des civilisations, nous constatons de larges mouvements de déculturations ponctuées par un effritement voire un effacement progressif des identités culturelles. A l’aune des transformations sociales observées dans le continent africain, il est un impératif que des stratégies de protection, de sauvegarde et de revitalisation des identités soient mises en œuvre.
Cela passe par une protection de la mémoire historique des nations africaines, des courants migratoires ou diasporiques mais aussi des droits des femmes et des enfants. Ceci est un préalable pour que la contribution de l’Afrique dans le processus de la mondialisation soit plus effective. Si la culture est « au début et à la fin de tout processus de développement », comme le pensait avec raison Léopold Sédar Senghor, alors il est nécessaire de déblayer le terrain à une éclosion propice des cultures africaines afin que celles-ci puissent non seulement éclairer les décisions politiques mais aussi constituer un soubassement solide à un modèle économique compétitif. Ainsi l’Afrique dans 50 ans sera sans doute un levier puissant de définitions de ses propres politiques de développement dans tous les secteurs de la vie.
Sur ce, nous déclinons un projet qui renfermera deux axes fondamentaux : la mise en place d’une télévision (analyse critique de l’histoire de l’Afrique, promotion des entreprises cinématographiques africaines, vulgarisation des recherches scientifiques) et d’une université africaine aux fins de promouvoir les cultures africaines à travers un examen critique apposé sur elles à l’aune de la « surmodernité », de l’interpénétration des économies ainsi que des politiques. Ceci ouvrira la voie à une réflexion active autour de la mise en place d’institutions africaines solides qui de fait joueront un rôle entier dans la gestion de la paix, l’éradication de la pauvreté ainsi que la consolidation des économies nationales.
Ce travail préalable de conscientisation et de formation vise à mettre en évidence la matrice culturelle commune qui unit tous les peuples d’Afrique d’ici 2050. Cette matrice servira de déclic au décollage économique de l’Afrique à travers la formation de jeunes leaders africains. Ainsi l’Afrique dans 50 ans sera pleinement apte à protéger les identités de ses populations particulièrement des jeunes. La mise en place de mécanismes nationaux capables de booster les économies et cultures locales à laquelle vient s’ajouter la polarisation de l’intelligentsia autour des grands défis du continent, feront que l’Afrique de 2064 rompra d’avec les télé-financements et la tutelle dictatoriale et intéressée du Nord et pourra s’illustrer à travers le développement de la technologie dans les échanges internationaux, la conquête de marchés extérieurs, la création de produits scientifiques ou culturels, etc.
LA MIGRATION ET L’URBANISATION COMME DES DEFIS A RELEVER
Les guerres intestinales et la famine font que des pans entiers des sociétés africaines optent pour la migration dans le but de découvrir des cieux meilleurs. C’est dans ce sillage qu’il faut placer la perte d’importantes parts de main d’œuvre africaine via l’immigration clandestine. Il est nécessaire que l’Afrique redevienne la terre mère source de tous les espoirs et de toutes les opportunités. Les États africains gagneraient à mettre en place des politiques protectrices des droits des immigrés (protection des minorités, lutte contre les stigmates etc.) ainsi que de leurs identités, faciliter l’intégration complète des immigrés dans les marchés de l’emploi des pays extérieurs. Ce faisant, l’Afrique sera dans un demi-siècle un terreau de forces vives qui pourront s’exprimer et se déployer pleinement.
Par ailleurs, le constat est que le concept de ville en Afrique, vient a posteriori du processus d’habitation souvent enclenché d’une manière anarchique et non concertée par les populations. Désormais, les États gagneraient à déchiffrer de nouveaux sites dont ils doivent harmoniser l’occupation en permettant un accès équitable aux services sociaux de base. L’enjeu final est de permettre l’émergence de grandes villes décongestionnées et compétitives, résolument ancrées dans la mondialisation et détentrices des nouvelles technologies. L’Afrique dans 50 ans sera donc infailliblement, nous en sommes convaincus, un catalyseur des opportunités de réussite voire un continent économiquement et politiquement fort par le biais de villes qui seraient de véritables pôles de croissance et de développement durable, respectueuses de l’environnement et productrices de richesses.
L’AFRIQUE SUR UN REPÈRE ORTHONORMÉ
Ce que nous venons de dire, nous y croyons car il reflète les modalités pratiques de surmonter les défis qui minent nos États. Cet article a la modeste ambition de délayer le terrain à des propositions critiques aptes à inscrire l’Afrique dans un développement durable d’ici cinquante années. Malgré les multiples péripéties douloureuses par lesquelles elle est passée, l’Afrique est résolument entrain de se refaire de l’intérieur et se veut comme le creuset mondial des aspirations, une terre de liberté et de démocratie.
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** Pape Mouhamadou Aw et Serigne Momar Sarr sont Doctorants en Sociologie - (Mention : Développement) à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal)
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Saint-Louis, mai 2014.
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