Martinique : Indépendance, Moratoire, Statu Quo, ou Odeur de Faisandé
Dans quelle oreille des peuples cannibales, gens simples, nets et clairs.
Dans quelle oreille des Peuples de nos jours, gens pressés dans leur «struggle for life.»
Dans quelle oreille pourraient entrer Indépendance, Autonomie, Moratoire, Statut Quo.
Le Cannibale perplexe dirait « pour quoi faire ? Pour te faire cuire ? Tu vois ça d’ici ? »
De derrière sa « bécane », le Mondialiste s’exprimerait « Time is Money, no time to waste. »
Mais il y a la France, il y a les Français, gens qui cherchent à comprendre.
Gens qui vous laissent le temps de bien ouvrir les yeux pour bien voir autour de vous.
Gens qui sans vous contraindre attendent le temps qu’il faut que le clair soit en vous.
Indépendance, Autonomie, Moratoire, Statu Quo, c’est quoi au juste tout ça.
Statu Quo, Moratoire, Autonomie, Indépendance, et pour combien de temps encore.
Robinson Crusoé ne nous l’a-t-il pas dit ? Les Peuples Cannibales n’ont pas de temps à perdre.
A quoi bon vous faire cuire, ils vous mangent tout crus, ça c’est gagner… de l’argent.
Quant aux autres, ceux dits civilisés, ils peuplent toute la terre, prenons en un exemple.
Les USA, le Pays d’Obama. Ce pays où l’on sait aussi bien au Ciel comme sur Terre,
Tout ce qui peut se passer, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Aux USA donc, quel Blanc, quel Nègre, quel jaune rouge ou bleu, va traîner sur ces mots.
On est des USA, on est Américain et rien d’autre ne compte, ne fait perdre son temps.
On est Américain, on le veut, on le reste, pour le meilleur comme pour le pire.
On est tous différents, mais on est tous unis. « E Pluribus Unum »,
Autrement, cela va de soi, on dégage et nul n’en parle plus, c’est du clair, c’est du net.
Hélas le net et clair n’existe pas partout. Ben alors qu’on l’importe !
Ce serait de l’air frais à faire éternuer la pourriture et tamiser l’eau trouble.
Français ou Etranger, à prendre ou à laisser, on coupe le nombril.
La Grand-Maison pourra s’occuper de sa pêche au lieu de pleurnicher… la Madeleine.
A chacun son passeport, à chacun son sac de billes, c’est ça la dignité et le Pouvoir.
Pouvoir passer l’un chez l’autre via Ambassade ou Consulat… ce n’est pas comme avant.
Avoir sa monnaie qui ait du répondant et non monnaie de singe.
Obtenir du travail, si y’en a, sauf sa carte de séjour et ce qui va avec.
Un besoin de devises ? Rien de plus simple, on passe par où on sait… si on sait.
On veut du tourisme, il suffit de hurler : Nou Ka Fouté Zott Déwo !
Quelle parturiente hésite a couper le nombril du petit qui lui sort de la matrice.
Est-il tant oublié, ce temps où l’émancipé s’en allait dès l’âge de douze ans,
Le cœur gros comme ceci, la bourse plate comme cela, en route pour son destin.
N’était-ce vraiment cela le temps de la vrai dignité, du véritable orgueil comme du vrai pouvoir.
Aujourd’hui que des pleutres : Indépendance, Autonomie, Moratoire, Statu Quo, Faisandé, Pourriture.
Odeur de Pourriture…, Pouah… que les dés soient jetés.
Pas de demi-mesure, plus d’un demi-siècle que cela dure…, faisandé, pourriture… Pouah.
Pour qui est Français à quoi bon Statu Quo, Moratoire, Autonomie, Indépendance.
Pour qui est Français, donner tout ce qu’on peut à son pays et recevoir de lui ce qu’il peut…
Le reste est étranger, qu’il le confirme et que les conséquences soient tirées.
* Eric E. G. Nogard - [email][email protected]
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