Centrafrique : Pourquoi je suis candidat à la présidentielle

Mais aucun quotidien, aucun directeur de publication ne nous répond ni ne publie nos communiqués. De sorte qu’on nous pousse à la violence et aux actes qui seront regrettables dans l’avenir pour tous ces quotidiens.

Nous ne pouvons pas comprendre une telle démarche de musellement de la part des quotidiens dits démocratiques. Est-ce le double langage de l’hypocrisie pour des gens qui sont avec le régime sanguinaire de Bangui ? Est-ce qu’ils critiquant Bozize tout juste pour attirer l’attention des Occidentaux vers eux et leurs financements, croyant qu’ils sont dans la bonne voie démocratique ? Est-ce une jalousie contre nous qui, sorti de rien, voulons ravir le peuple centrafricain ! Ou bien est-ce un mépris, une méconnaissance de notre capacité à l’inspiration, à l’innovation et à la créativité nouvelle qui fera le bonheur total du peuple centrafricain quand il découvrira notre projet de société confectionné pour faire développer ce pays ? En tout cas, nous, le MSRS, dans notre vision souverainiste, prenons acte et ne baissons la garde.

Ce qui est sûr, c’est que l’ancre est jetée à la mer et nous combattrons en toute légitimité, dans l’avenir, tous ceux qui, de près ou de loin, nous empêchent de parvenir à la libération de notre nation centrafricaine du joug de l’esclavage moderne, du régionalisme et autres vices du moment. Nous nous sommes tournés vers vous et votre site pour solliciter, en toute humilité et simplicité de diffuser notre publication.

Bozize se cache derrière la religion du christianisme céleste que nous avions créée et installée en 1987 pendant qu’il était encore réfugié au Bénin. Mais comme c’est un homme au gros coeur, envieux des biens d’autrui, il nous a spolié notre entreprise dans le but de se faire une image de saint homme en 2001, puis il a, avec l’aide son fils Francis, détruit notre résidence privée et chercher à nous tuer. Raison pour laquelle nous avions quitté le pays pour aller sous d’autres cieux. Mais étant nationaliste, patriote et souverainiste, nous ne pouvons rester les bras croisés comme le font les ventres mous de Bangui, voir nos compatriotes manipulés comme des oiseaux de la basse-cour.

Voilà pourquoi nous avions créé ce parti qui n’a rien de commun avec tout ce qui se fait sur le terrain en Centrafrique, où rien de commun avec les régimes passés. Nous avons des projets innovateurs, concrets, juste, réalistes. Il appartient maintenant aux Centrafricains de choisir entre continuer à souffrir inutilement ou choisir un homme pour l’honneur, la crédibilité, le succès, la justice et le développement harmonieux de la Centrafrique sur tous les plans.

* Koumayo Samaley Roberto est le président fondateur du Mouvement Souverain pour la Révolution Sociale
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