Gouvernement de l'Union : Ces étapes à ne pas sauter
Les textes juridiques abondent, les rencontres au sommet se multiplient, mais l’Union africaine (Ua) tarde à traduire le rêve panafricain qui l’a fait naître. Pour nombre de membres de la société civile africaine qui se réunit à Accra depuis une semaine, en prélude au sommet des chefs d’Etat (1er au 3 juillet), et dont l’agenda est essentiellement focalisé sur la mise en place d’un gouvernement de l’Union, un tel processus doit éviter les vices de formes. Et il n’en manquerait pas.
Pour les représentants de la centaine d’Ong et d’associations qui se sont retrouvées à Accra, il importe de se méfier d’une initiative «imposée du sommet». Arriver à un Etat fédéral, pour nombre d’entre eux, passe par des urgences à prendre en compte aux plans économique, politique, social, etc.
Les textes juridiques abondent, les rencontres au sommet se multiplient, mais l’Union africaine (Ua) tarde à traduire le rêve panafricain qui l’a fait naître. Pour nombre de membres de la société civile africaine qui se réunit à Accra depuis une semaine, en prélude au sommet des chefs d’Etat (1er au 3 juillet), et dont l’agenda est essentiellement focalisé sur la mise en place d’un gouvernement de l’Union, un tel processus doit éviter les vices de formes. Et il n’en manquerait pas.
Pour les représentants de la centaine d’Ong et d’associations qui se sont retrouvées à Accra, il importe de se méfier d’une initiative «imposée du sommet». Arriver à un Etat fédéral, pour nombre d’entre eux, passe par des urgences à prendre en compte aux plans économique, politique, social, etc.
Lors de la rencontre organisée par l’Institut Démocratie et Gouvernance, les 22 et 23 juin, pour poser «les défis d’un Gouvernement de l’Union», la préoccupation essentielle était axée sur l’intégration des peuples avant celle des Etats. Ce qui passe, entre autres, par l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens, l’existence d’une citoyenneté africaine que traduirait l’existence d’un passeport unique, la mise en place de points focaux au sein des ministères chargés des Affaires étrangères pour servir de relais, etc.
Il importe aussi, pour la société civile africaine, dans ce processus, d’améliorer la gouvernance, la démocratie, le respect des droits humains, afin de mettre les populations en confiance et susciter leur adhésion à cette intégration.