Ibrahima Sène

L’année 2013 se présente pour les nouvelles autorités sénégalaises comme l’année de tous les dangers. Les divergences qui se creusent entre les composantes politiques et société civile qui ont porté Macky Sall au pouvoir fragilisent de plus en plus le pouvoir. Les maladresses et les atermoiements des autorités, dans la gestion de dossiers importants, sont sources de malaises et de remises en causes graves qui l’éloignent du soutien populaire.

Les Maliens devraient donc comprendre que la reprise du processus électoral, dans un pays où l’Etat n’exerce pas son autorité sur toute l’étendue du territoire, est un piège infernal qui va plonger immanquablement le pays dans l’instabilité et le peuple dans l’insécurité et la violence. Les exemples ne manquent pas.

L’intervention militaire de la France est salutaire pour le Mali, la sous région et les intérêts énergétiques de la France au Niger. Elle l’a grandie énormément chez les progressistes africains, mais cela n’enlève en rien de la nature capitaliste et impérialiste de ce pays, même si la « France Afrique » a pris un sacré coup avec l’ « Opération Serval ».

S G

Le Sénégal a franchi une étape importante dans l’expression citoyenne avec l’élection de Macky Sall à la présidence de la République. Mais la démocratie ne saurait se limiter aux élections, encore moins au jeu d’équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire à travers un contrôle réciproque. D’où cet appel pour structurer et institutionnaliser la mobiliation, l’action et le contrôle citoyen à travers un pouvoir populaire au Sénégal.

Une nouvelle configuration politique s’est dessinée à l’issue du 1er tour de la présidentielle au Sénégal, qui pourrait peser sur les rapports en direction du second tour. Ainsi les pistes d’une alternance se dessinent pour aller vers une Nouvelle République des Assises nationales et l’histoire a donné à Macky Sall la possibilité d’incarner. Reste à savoir y aller avec les alliances qui s’imposent.

Seneweb

Le Sénégal s’engage dans la dernière semaine de campagne pour l’élection présidentielle, dans un contexte toujours marqué par les violences et la contestation de la candidature d’Abdoulaye Wade. Il reste que ce dernier, engagé dans la campagne, s’applique à délimiter son espace politique et à conforter ses alliances. Dans cette dernière semaine avant l’élection la mobilisation au sein de l’opposition est appelée à élargir et à renforcer ses stratégies d’actions.

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