La rentrée prévue le 5 octobre dernier n’a toujours pas eu lieu au Gabon. Les enseignants du public poursuivent leur grève et en appellent au chef de l’État. Ils réclament une amélioration de leur traitement, mais les négociations, jusqu’ici, ont échoué. Début janvier, une demande d’audience auprès du chef de l’État a été déposée. Pour d’autres, l’essentiel ne concerne pas « le porte-monnaie », mais les conditions de travail en général. « Le principal problème est pédagogique?: comment appren...lire la suite
La rentrée prévue le 5 octobre dernier n’a toujours pas eu lieu au Gabon. Les enseignants du public poursuivent leur grève et en appellent au chef de l’État. Ils réclament une amélioration de leur traitement, mais les négociations, jusqu’ici, ont échoué. Début janvier, une demande d’audience auprès du chef de l’État a été déposée. Pour d’autres, l’essentiel ne concerne pas « le porte-monnaie », mais les conditions de travail en général. « Le principal problème est pédagogique?: comment apprendre quelque chose à des élèves qui sont 80 par classe et qui ratent les contrôles le matin parce qu’il n’y a pas de transports publics??», fulmine un professeur.