Gabon

La rentrée prévue le 5 octobre dernier n’a toujours pas eu lieu au Gabon. Les enseignants du public poursuivent leur grève et en appellent au chef de l’État. Ils réclament une amélioration de leur traitement, mais les négociations, jusqu’ici, ont échoué. Début janvier, une demande d’audience auprès du chef de l’État a été déposée. Pour d’autres, l’essentiel ne concerne pas « le porte-monnaie », mais les conditions de travail en général. « Le principal problème est pédagogique?: comment appren...lire la suite

La mutinerie qui a eu lieu le 19 janvier, à la prison centrale de Libreville, a fait deux morts et 5 blessés du côté des mutins qui ont pris en otage, dès les premières heures du jour, quatre de leurs gardiens dont une femme enceinte, laquelle a été violée par les prisonniers. Des sources accusent un ancien gouverneur, écroué depuis une année pour vols à main armée et association de malfaiteurs, d’être à l’origine de cette mutinerie.

Les deux leaders d’ONG, un journaliste et un gendarme gabonais, arrêtés pour "détention d’un document en vue de sa diffusion dans un but de propagande orale ou écrite en vue de l’incitation à la révolte contre les autorités" du pays, ont été mise en liberté provisoire. Ils avaient placés sous mandat de dépôt le 7 janvier.

Plus de 5.000 femmes victimes de violences liées à la crise qui déchire la Côte d'Ivoire depuis 2002 vont bénéficier d'un projet financé par les Nations unies pour leur permettre d'exercer une activité. Le projet est financé par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Le coût du projet pour les localités de Bouaké, M'Bahiakro et Sakassou s'élève à 30 millions de francs CFA.

Les militaires retraités ont fait un sit-in devant le Trésor public de Libreville le 7 janvier. Ces anciens hommes en treillis regroupés au sein du Syndicat national des agents retraités des Forces de défense et de sécurité gabonaises (SNARFDS), réclament les «services rendus». Selon les grévistes, cette prime allait être payée dès leur départ à la retraite. Elle est revendiquée depuis 2005 et concerne plus de 15 000 militaires retraités femmes et hommes.

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