Gabon

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, mis sous pression par ses principaux opposants qui menacent de le destituer avant 2016, a décidé dernier de déverrouiller son régime sans pourtant ouvrir toutes les vannes. Acte 1 du dégel politique orchestré par le numéro un gabonais : la réhabilitation de l'Union nationale, un parti de l'opposition qui rassemble la majorité d'anciens compagnons d'Omar Bongo Ondimba qui ont retourné la veste au lendemain de la mort de celui-ci en juin 2009. Ce parti, ...lire la suite

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a décidé par ordonnance de réviser la loi sur les partis politiques ouvrant directement la voie à la réhabilitation de l’Union nationale mais surtout de ses dirigeants autrefois interdis de diriger un autre parti avant 5 ans. Ce projet de texte a pour principaux objectifs : « d’assouplir les sanctions frappant les membres fondateurs ou dirigeants d’un parti politique dissout ;?de renforcer la stabilité du fonctionnement des partis politiques ;?d...lire la suite

Sale temps pour le président gabonais Ali Bongo Ondimba, confronté plus que jamais à l’exercice du pouvoir, ses concitoyens, dans leur extrême majorité, estimant que l’état de grâce n’a que trop duré. Arrivé à la tête du Gabon en 2009, succédant ainsi à son père Omar Bongo Ondimba, au terme d’une élection présidentielle bruyamment contestée par l’opposition, le locataire du palais du Bord de mer fait face aux réalités du pouvoir. Le temps de beaux discours étant révolu sur un «Gabon émergent ...lire la suite

La présidence gabonaise a estimé mercredi 29 octobre, que le dernier ouvrage du journaliste français Pierre Péan est "le livre de trop" et qu'il se contente de colporter des "kongossa", c'est-à-dire des rumeurs. L'enquête baptisée "Nouvelles affaires africaines, Mensonges et pillages au Gabon" revient sur la fin de règne du défunt président Omar Bongo et les modalités de l'accession au pouvoir de son fils, à sa mort en 2009. Pierre Péan y accuse notamment l'actuel chef de l'Etat Ali Bongo d'a...lire la suite

Plusieurs personnalités à qui la Cour des comptes a enjoint de justifier leur gestion des dépenses publiques, dont l'ancien Premier ministre passé dans l'opposition, Jean Eyéghé Ndong, et auditionnées au sujet de malversations présumées. Des entreprises sommées de rembourser les avances considérées comme indues pour des infrastructures jamais sorties de terre. Autant de signes annonciateurs d'une campagne anticorruption inédite au Gabon. Quelle que soit l'ampleur de cette opération "mains pro...lire la suite

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