Sale temps pour le président gabonais Ali Bongo Ondimba, confronté plus que jamais à l’exercice du pouvoir, ses concitoyens, dans leur extrême majorité, estimant que l’état de grâce n’a que trop duré. Arrivé à la tête du Gabon en 2009, succédant ainsi à son père Omar Bongo Ondimba, au terme d’une élection présidentielle bruyamment contestée par l’opposition, le locataire du palais du Bord de mer fait face aux réalités du pouvoir. Le temps de beaux discours étant révolu sur un «Gabon émergent ...lire la suite
Sale temps pour le président gabonais Ali Bongo Ondimba, confronté plus que jamais à l’exercice du pouvoir, ses concitoyens, dans leur extrême majorité, estimant que l’état de grâce n’a que trop duré. Arrivé à la tête du Gabon en 2009, succédant ainsi à son père Omar Bongo Ondimba, au terme d’une élection présidentielle bruyamment contestée par l’opposition, le locataire du palais du Bord de mer fait face aux réalités du pouvoir. Le temps de beaux discours étant révolu sur un «Gabon émergent à l’horizon 2025», les populations n’ont eu de cesse d’exprimer leur mal être. Selon toute vraisemblance, la situation économique va de mal en pis, car malgré de réelles potentialités pétrolières, minières et végétales, le niveau de vie des populations baisse sans cesse.