Guinea Bissau

C’est le jeudi 2 juillet que la Commission nationale des élections devait proclamer les résultats provisoires de l’élection présidentielle. D’ores et déjà il semble bien qu’on se dirige vers un second tour. Celui-ci devrait opposer Mallam Bacaï Sanha le candidat du parti au pouvoir, à Kumba Yala le candidat du PRS, le principal parti d’opposition. C’est le Premier ministre Carlos Gomes Junior, qui l’a annoncé, sur la foi des comptages de voix effectués par son parti. Cette déclaration a provo...lire la suite

Quelque 523 000 électeurs bissau-guinéens vont aux urnes ce dimanche 28 juin, pour élire le successeur du président Joao Bernardo Vieira, assassiné le 1er mars dernier. Ces consultations constituent un défi majeur pour un papier déchiré par la violence politique, avec une armée omniprésente dans la gestion des affaires de l’Etat, traversée par des contradictions qui ont donné lieu à des séries d’assassinats. Ainsi, au début de la campagne électorale, deux candidats avaient été assassinés. Mai...lire la suite

La Banque mondiale a accordé le 16 juin un don de 8 millions de dollars à la Guinée-Bissau en vue d'une meilleure mise en œuvre du processus de la stratégie pour la réduction de la pauvreté (SRP) du pays. Cette aide vise à contribuer à la rupture du cercle vicieux de la faible croissance économique, de l'insuffisance de la gouvernance et de l'instabilité politique, dans lequel se trouve enfermée la Guinée-Bissau ces dix dernières années, depuis la guerre civile de 1998-99.

Une réforme militaire en profondeur est le seul moyen d'enrayer le cycle de coups d'Etat et d'assassinats en Guinée-Bissau et d'empêcher les cartels de la drogue latino-américains de renforcer leur emprise sur le petit Etat d'Afrique occidentale, estime l'ancien Premier ministre bissau-guinéen en exil, Aristide Gomes. Le 5 mai, la gendarmerie a abattu un candidat à l'élection présidentielle du 28 juin, Baciro Dabo, ainsi qu'un ancien ministre de la Défense, Helder Proenca, en les accusant tou...lire la suite

La campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 28 juin en Guinée-Bissau, qui devait débuter le 6 juin, a été repoussée à une date ultérieure en raison des évènements survenus la veille. Selon le vice-président de la commission électorale, « il faut que les conditions de sécurité soient réunies pour tous pour que la campagne puisse démarrer effectivement», ajoutant le report « est de la compétence du président de la République mais la loi est très claire". "La loi prévoit qu'en cas de ...lire la suite

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