Quelque 523 000 électeurs bissau-guinéens vont aux urnes ce dimanche 28 juin, pour élire le successeur du président Joao Bernardo Vieira, assassiné le 1er mars dernier. Ces consultations constituent un défi majeur pour un papier déchiré par la violence politique, avec une armée omniprésente dans la gestion des affaires de l’Etat, traversée par des contradictions qui ont donné lieu à des séries d’assassinats. Ainsi, au début de la campagne électorale, deux candidats avaient été assassinés. Mai...lire la suite
Quelque 523 000 électeurs bissau-guinéens vont aux urnes ce dimanche 28 juin, pour élire le successeur du président Joao Bernardo Vieira, assassiné le 1er mars dernier. Ces consultations constituent un défi majeur pour un papier déchiré par la violence politique, avec une armée omniprésente dans la gestion des affaires de l’Etat, traversée par des contradictions qui ont donné lieu à des séries d’assassinats. Ainsi, au début de la campagne électorale, deux candidats avaient été assassinés. Mais là où on craignait de voir le processus menant au scrutin s’arrêter, les autorités ont maintenu le vote. Et les Bissau-Guinéens espèrent tourner une longue page sanglante de leur histoire, avec ces élections.
Dans l’article qui suit, Eugène Tavarez explique les contradictions qui ont fait le lit de la violence au pays d’Amilcar Cabral, héros de l’indépendance, pour l’installer dans une spirale de violence qui dure depuis bientôt trente ans.