Cote d’Ivoire

Le Procureur général d'Abidjan a annoncé pour le 29 septembre, le jugement de l'affaire des déchets toxiques, dans laquelle « douze personnes vont comparaître pour empoisonnement ou complicité d'empoisonnement ». En août 2006, le navire Probo Koala affrété par la multinationale Trafigura, avait déversé dans différentes décharges à ciel ouvert d'Abidjan, quelque 500 tonnes de déchets toxiques, faisant « plus de seize morts », et causant des désagréments à des centaines d'autres, selon un bilan...lire la suite

Laurent Gbagbo a menacé, le 22 juillet, de dissoudre l’actuel cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, parce que, selon le chef de l’Etat, la Côte d’Ivoire a besoin d’un « gouvernement qui gouverne », un « gouvernement homogène », malgré « les derniers soubresauts de la rébellion». Le Président Gbagbo a révélé avoir demandé au Premier ministre de « réfléchir », parce qu’on ne peut pas continuer avec « un gouvernement dont certains membres prennent avec nous des décisions et se retournent, ...lire la suite

Au moment où, au sud de la Côte d’Ivoire, les syndicats multiplient les grèves pour réclamer des mesures contre la vie chère, le nord du pays s’enlise dans une pauvreté endémique causée par cinq années de conflit fratricide. Pour des milliers d’enfants abandonnés ou vivant dans des familles appauvries, la vie est sans pitié. Zié Sekongo n’aime pas mendier. Mais il avoue être "obligé de le faire, car papa est mort en 2003 à cause de la guerre et maman est handicapée physique".

Laurent Gbagbo a confirmé que « le premier tour de l’élection présidentiel aura bel et bien le 30 novembre » Le président ivoirien a fait cette déclaration le 14 juillet, au cours de sa première visite à Séguéla (516 km d’Abidjan), zone sous contrôle des Forces Nouvelles (ex rébellion) depuis septembre 2002. Selon lui, «la guerre est totalement finie. Il faut croire à ça

Simone Gbagbo, épouse du président ivoirien Laurent Gbagbo et Paul-Antoine Bohoun Bouabré, ancien ministre de l’Economie, ne se sont pas rendus, le 10 juilllet 2008, à la convocation du juge français Patrick Ramaël, dans le cadre de son enquête sur la disparition, en 2004 en Côte d’Ivoire, du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. Une fois de plus, les personnes les plus souvent citées dans le cadre de l’enquête ne coopèrent pas avec la justice française.

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