Cote d’Ivoire

Le Premier ministre français a affirmé à Abidjan que la France était déterminée à rester le partenaire économique "le plus proche" de la Côte d'Ivoire. La France est le premier partenaire commercial de la Côte d'Ivoire, où opèrent environ 140 filiales de groupes français et quelque 500 PME françaises, un record en Afrique subsaharienne. Paris a déboursé 350 millions d'euros en urgence pour "aider les autorités à financer les salaires de la fonction publique et les dépenses sociales". A cette...lire la suite

Le gouvernement d’Alassane Ouattara a désormais une feuille de route. Le chef d’Etat ivoirien s’est donné six mois pour relever trois défis majeurs : la sécurité, la réconciliation et la reconstruction, au terme d’un séminaire gouvernemental de 48 heures, qui s’est achevé le 7 juillet. Il a conseillé aux différents ministres d’effectuer « des visites de terrain en vue de s’imprégner des réalités des populations ». Il a aussi exigé « une harmonisation des coûts des infrastructures, des équipem...lire la suite

Houphouët-Boigny se méfiait de la Chine. « Envahissante », confiait-il aux Français. Après sa mort, les autorités chinoises ont juré de faire d’Abidjan une des bases stratégiques de leur puissance en Afrique. L’intervention militaire française dans la crise postélectorale ivoirienne a été vécue comme un cauchemar par Pékin. Un cauchemar silencieux. Un silence à la chinoise. D’après le rapport « La Chine en Afrique » publié le 21 avril 2011 par Renaissance Capital, les échanges entre le contin...lire la suite

Alassane Ouattara a engagé, le 5 juillet les ministres ivoiriens à "veiller à la bonne mise en œuvre" de son programme de gouvernement "Vivre ensemble" en les exhortant à "insuffler un nouvel élan" à la vie socioéconomique et politique de la Côte d’Ivoire. Il a, en outre, précisé à ses ministres que "l’accent devra être mis sur la restauration et le renforcement des bases démocratiques" du pays, "la réunification et la consolidation des piliers de l’Etat, à travers l’armée, la sécurité, la ju...lire la suite

Le pays dirigé par Alassane Ouattara reste une poudrière, en attendant l’avènement hypothétique de la confiance entre les anciens combattants des deux camps. Le risque sécuritaire paraît sérieux. «Sous Laurent Gbagbo, il y avait un axe entre le Nord et Ouagadougou, et sous Ouattara, il risque d’y avoir un axe entre le Sud et Accra», souligne un diplomate en poste à Abidjan. En cause: le repli vers le Bénin, le Togo et d’autres pays, via Accra, la capitale du Ghana voisin, de partisans de Laur...lire la suite

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