C’est officiel. Le député de Ferkessédougou commune, Guillaume Soro, s’est vu confier, le 12 mars, les destinées du parlement ivoirien de la deuxième République. Le nouveau locataire de cette institution a brigué ce poste, sans grands efforts. Candidat unique à cette élection, l’ex-Premier ministre a été élu avec 236 voix sur 249 votants. Au nom de la démocratie, il a été donné de constater douze (12) abstentions et un bulletin nul.

Guillaume Soro n’est plus Premier ministre depuis le 8 mars. Entré à la primature en 2007, le rebelle qui voulait que la Côte d’Ivoire en finisse avec la « dictature », imposée par son ancien mentor Laurent Gbagbo, a eu tout le loisir de se consacrer à son projet. L’Assemblée nationale lui tend aujourd’hui les bras pour une nouvelle expérience politique, à priori moins houleuse. De la rébellion à l’Assemblée nationale, en passant par la primature, parcours d’un rebelle.

Selon son médecin personnel, Simone Gbagbo, femme de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pourrait être transférée à la Cour Pénale Internationale (CPI) aux Pays-Bas. Un mandat d’arrêt international de la CPI contre Simone Gbagbo aurait été secrètement délivré. Dans le long conflit politico-militaire qui a ensanglanté la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années elle est accusée de graves exactions, meurtres et atteintes aux droits humains.

Les services de douanes de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan ont saisi 2,5 kilogrammes de cocaïne sur un ressortissant nigérian en provenance du Brésil, a annoncé le 29 février la télévision ivoirienne. L’Afrique de l’Ouest joue un rôle de plus en plus important dans le transit de la cocaïne latino-américaine vers l’Europe, tandis que le trafic et la consommation de drogues connaissent une forte hausse en Côte d’Ivoire.