Le conseil de sécurité des Nations unies a prorogé lundi, pour un an, les sanctions contre la Côte d’Ivoire à travers la résolution 1782 adoptée à l’unanimité de ses membres. Le pays qui tente de sortir d’une crise politico-militaire de plus de quatre ans, après la signature de l’accord de Ouagadougou du 4 mars dernier.

Le président du Rdr, Alassane Ouattara, un des leaders de l’opposition ivoirienne, a rencontré le chef de l'État et le Premier ministre à propos des audiences foraines, de l'identification, de la liste électorale et des élections.

Le Syndicat national des cadres supérieurs de la santé (Synacass) a suspendu jeudi, pour une semaine, son mot d’ordre de grève. Depuis le 4 septembre, les médecins, pharmaciens, chirurgiens, dentistes et vétérinaires observaient une grève illimitée et refusaient d’assurer le service minimum. « Nous avons voulu suspendre le mot de grève pour mettre fin à la souffrance de la population », a expliqué Dr Ernest Boka, secrétaire général adjoint du Synassas.

L’ex-parti unique au pouvoir en Côte d’Ivoire, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a déploré mercredi dans une déclaration à APA, la suppression du poste de Haut représentant aux élections par la résolution 1765 votée lundi par l’ONU. Selon Alphonse Djédjé Mady, « aucun acteur de la crise ivoirienne n’a demandé la suppression du poste de Haut représentant aux élections ».