Tunisia

Certaines mosquées tunisiennes aux mains d'islamistes radicaux appellent les jeunes à "aller au jihad" en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, a reconnu un responsable du ministère tunisien des Affaires religieuses. Selon des estimations officielles, quelque 400 mosquées sont tombées sous la coupe de radicaux depuis la révolution en Tunisie qui compte environ 5.000 lieux de culte. Jeudi 17 mai, le ministre de l'Intérieur Ali Larayedh avait aussi évoqué cette question, sans fournir de ch...lire la suite

Malgré la chute du régime Ben Ali et la fin du réseau de clientélisme Trabelsi, du nom de la famille de l'ancienne première dame, la corruption reste un phénomène généralisé en Tunisie. Le ministre chargé de la Réforme administrative dénonce la corruption de toutes les institutions tunisiennes. En novembre 2011, un rapport de la Commission d'investigation nationale sur la corruption et les malversations de l'ancien régime était publié, et toutes les institutions étaient mises en cause.

Nabil Karoui, le directeur de la chaîne tunisienne Nessma TV, a été reconnu coupable "d’atteinte aux bonnes mœurs" le 3 mai par un tribunal de Tunis. Il devra s’acquitter d’une amende de 2 400 dinars pour avoir diffusé le film franco-iranien « Persepolis », le 7 octobre dernier. En cause : une scène où Dieu est représenté, un principe proscrit par l’islam. Nabil Karoui s'était excusé pour la diffusion de ce dessin-animé dès le 11 octobre, reconnaissant avoir lui-même été choqué par ladite scène.

Aiouto

Le Forum Social Mondial 2013, prévu en Tunisie, se tiendra du 14 au 17 avril 2012. Les réunions préparatoires sont lancées ainsi que les rencontres avec les mouvements sociaux pour une participation massive.

Le procès du directeur de la chaîne privée Nessma TV, Nabil Karoui, a repris le 19 avril à Tunis, dans un climat très tendu. Après avoir diffusé sur sa chaîne, en octobre 2011, le film d'animation franco-iranien Persepolis doublé en dialecte tunisien, Nabil Karoui est aujourd'hui jugé pour "atteinte aux valeurs du sacré". L'affaire, qui avait déjà déchaîné les passions l'année dernière, mobilise devant le tribunal de Tunis défenseurs de la liberté et partisans de l'islam.

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