Tunisia

Leïla Ben Ali, la femme de l'ex-président tunisien, aspire à "une justice équitable" dans son pays et transmet un message de son mari qui attend que les Tunisiens lui rendent "justice" pour ce qu'il a accompli, dans un entretien paru dimanche 30 juin dans le quotidien français Le Parisien. Dans cette interview, la première accordée depuis son départ précipité de Tunisie le 14 janvier 2011, chassée avec le président Zine El Abidine Ben Ali par un soulèvement populaire, elle demande "pardon" po...lire la suite

Leila Trabelsi fait à nouveau parler d’elle. L’ex-Première dame de la Tunisie confie dans un livre, intitulé « Ma vérité », paru le 21 juin, sa version des faits sur la révolution qui a conduit à la chute de son époux Zine el Abidine Ben Ali. Elle y dénonce le "complot" dont elle et sa famille auraient été les victimes. Elle n’hésite pas à faire preuve de misérabilisme, affirmant avoir dû prendre son courage à deux mains pour conduire sa famille jusqu’à l’aéroport. Selon elle, « les uns et le...lire la suite

Invité par la commission de la justice transitionnelle relevant de l'Ordre national des avocats, Me Bouderbala a livré, pendant près de deux heures, aux présents parmi les avocats et les journalistes, l'essentiel du contenu du rapport qui a couronné, près d'une année et demie, des investigations, des recherches, des rencontres et des séances d'écoute effectuées par les 12 membres de la commission. Il a commencé par poser la question que tout le monde évoque : «Le rapport de la commission a-t-...lire la suite

Le ministère tunisien des Affaires religieuses a annoncé le 15 juin l'interdiction de prêcher pour un imam de la mosquée Zitouna, la plus ancienne et la plus vaste de Tunis, qui a appelé au meurtre des artistes blasphémateurs lors de la grande prière. Une exposition dont des oeuvres ont été jugées insultantes pour l'islam par des salafistes a été le détonateur des émeutes les 11 et 12 juin, et les artistes sont menacés de mort sur les sites extrémistes. L'interdiction visant l'imam intervient...lire la suite

Les coups d'éclat des islamistes radicaux inquiètent la population. Dans la nuit du 11 ay12 juin, des groupes mêlant salafistes et malfaiteurs se sont affrontés avec les forces de l'ordre dans plusieurs endroits de la capitale tunisienne. Au pouvoir, le parti islamo-conservateur Ennahdha pourrait être contraint de clarifier sa position à leur égard.

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