Tunisia

Les dictatures tombent mais les dettes restent. Pourtant, en Egypte et en Tunisie, certaines pourraient être annulées. L’Opération 11.11.11 soutient ce combat.

Dans une tribune intitulée de manière péremptoire "La Tunisie est aujourd'hui islamiste", Nicolas Clinchamps, spécialiste du droit de l'outre-mer, nous a livré un regard caricatural et simpliste sur la situation en Tunisie. A telle enseigne que la critique de son texte pose d'emblée une question d'ordre moral – l'auteur est-il de bonne foi ? Son texte semble ainsi céder à l'obsession islamiste par une diabolisation stérile, y compris en réduisant la complexité de la Tunisie post-révolutionnai...lire la suite

Le ministre tunisien des Finances, Houcine Dimassi, a présenté sa démission en raison de divergences avec la politique du gouvernement dirigé par l'islamiste Hamadi Jebali, a-t-on appris vendredi 27 juin. M. Dimassi a notamment critiqué le limogeage du gouverneur de la Banque centrale Mustapha Kamel Nabli et "la manière arbitraire" avec laquelle son successeur Chedly Ayari a été désigné par l'Assemblée constituante à l'issue de plusieurs séances de débats enflammés. Un des rares ministres ind...lire la suite

La Tunisie se dirige vers l’annulation de ses 15 milliards d’euros de dette contractée à l’étranger durant les années de dictature. Mais il n'est pas certain que le concept de «dette odieuse», imparfaitement reconnu en droit international, soit retenu. D'après la Banque mondiale, ce sont plus de 30,8 milliards de dinars (15 millions d’euros) que la Tunisie a empruntés depuis 1970, dont plus de la moitié sous la présidence Ben Ali.. Issu de la majorité, ce texte semble avoir des chances raison...lire la suite

L’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a été condamné par contumace à la perpétuité par le tribunal militaire de Tunis. Il est accusé de complicité de meurtres sur 43 manifestants lors du soulèvement contre son régime en janvier 2011. Depuis son exil, Ben Ali a été condamné à plusieurs reprises pour torture, détournement de fonds, possession de stupéfiants, détention d’armes, recel de pièces archéologiques, corruption, fraude immobilière. Les autorités saoudiennes restent, quant à el...lire la suite

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