Tunisia

Alors que la polémique enfle autour du cas de la jeune femme, violée par deux policiers, qui risque d’être inculpée pour atteinte à la pudeur, la présidence tunisienne a publié un communiqué jeudi 4 octobre, dans lequel on apprend que Moncef Marzouki « a reçu la jeune fille violée par des policiers (...) et après avoir entendu les détails de cette douloureuse affaire (..), il a exprimé sa totale sympathie (à la femme violée) et présenté les excuses de l'État ». Moncef Marzouki a également con...lire la suite

Gel du code de la presse, nomination d'hommes liges à la tête des grands médias, pressions en tous genres... La volonté des islamistes d'encadrer l'information fait craindre le retour de la censure et de l'autocensure en Tunisie. Dix-neuf mois après le triomphe de la première révolution arabe, l'atmosphère est lourde. Les paroles d'angoisse fusent. Condition sine qua non de la démocratie, la liberté d'expression est la première en péril, et avec elle la liberté d'opinion.

Des centaines de Tunisiens ont manifesté samedi 29 septembre à Tunis pour réclamer du travail et appelé à la chute du gouvernement dirigé par les islamistes du parti Ennahda. A l'appel de l'Union des diplômés chômeurs (UDC), les manifestants se sont rassemblés devant le siège de la centrale syndicale (l'Union générale des travailleurs tunisiens, UGTT) avant de défiler sur l'avenue Habib Bourguiba, artère principale de la capitale hautement surveillée par la police.

Les gardes-côtes tunisiens ont mis en échec le 18 septembre une nouvelle tentative d’émigration clandestine vers l’Italie, en interceptant une embarcation à bord de laquelle se trouvaient 139 personnes. Selon la même source, les migrants, tous des Tunisiens, ont été interceptés au large de l’île de Djerba, dans le sud du pays. Cette intervention de la marine tunisienne intervient plus d’une semaine après le naufrage d’un bateau transportant quelque 130 migrants clandestins tunisiens, près de ...lire la suite

Une nouvelle étude mondiale publiée par Tim Beners-Lee pour le compte de la World Wide Web Foundation révèle que la Tunisie est passée de la cinquième à la première place en matière de fonctionnement du Web en Afrique. Elle détrône l’Afrique du Sud et passe devant l’Egypte. Et ce n’est pas une surprise. Internet a joué un rôle majeur lors du soulèvement populaire en Tunisie. Le cyber-militantisme a été l’une des clés de voûte durant la lutte contre le régime de Ben Ali.

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