Tunisia

En 2011, 236 jeunes migrants clandestins tunisiens disparaissent près de l'île italienne de Lampedusa. Convaincus qu'ils sont arrivés sains et saufs en Europe, leurs familles se sont lancées sur leurs traces. Comme des dizaines de milliers de Tunisiens —24.769 migrants en provenance de Tunisie ont débarqué à Lampedusa entre janvier et juillet 2011, selon le ministère italien de l’Intérieur— ils n’ont plus jamais donné de nouvelles.

Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a annoncé la formation d'un gouvernement de technocrates "sans appartenances politiques". Une décision qui intervient dans un contexte de crise suscitée par l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd le 5 février 2013. Selon lui, cette décision était arrêtée avant cet assassinat. Jebali ne fixe cependant pas de date pour l’annonce de la liste des nouveaux ministres, laquelle devra être confirmée par l'Assemblée nationale constituante. Depuis des mois, ...lire la suite

Tunis s’est réveillé, le matin du 6 février 2013, sur le choc d’un événement, certes appréhendé depuis quelque temps, mais qui n’en a pas moins déconcerté les citoyens, toutes sensibilités confondues. L’assassinat de Chokri Belaid, Secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, formé en avril 2011, trois mois après la révolution du 14 janvier et regroupant douze partis de la gauche tunisienne, et leader du Front populaire, a donné raison à tous ceux qui, parmi les démocrates ont...lire la suite

Armes, drogue, carburant, produits de consommation courante : tous les jours, des milliers de marchandises entrent illégalement sur le territoire tunisien. Déjà bien implantés du temps de Ben Ali, les trafics d'armes et de marchandises en tout genre avec le voisin algérien ont fortement augmenté depuis la chute du régime, en janvier 2011. Profitant du flottement sécuritaire postrévolutionnaire, les réseaux clandestins et terroristes ont prospéré le long de la frontière, de la côte méditerrané...lire la suite

La Tunisie prolonge l’état d’urgence déclenché depuis la révolution. Le président Moncef Marzouki tire, pour un mois de plus, la sonnette d’alarme. En cause, la situation sécuritaire en Tunisie toujours, semble-t-il, particulièrement instable. Le gouvernement craint un regain d’activité des groupes djihadistes. L’Algérie n’a pas manqué de mettre en garde ses voisins tunisiens en libyens en leur demandant de surveiller davantage leur frontière. Des doutes planaient sur la provenance des terror...lire la suite

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