Tunisia

Le chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali a annoncé, lors d'une allocution télévisée, mardi 19 février, qu'il a présenté sa démission au Président de la République, se disant toutefois "prêt à rester au service du peuple" dans le cadre d'une nouvelle initiative "mais sous conditions". "Je m'étais engagé à démissionner si l'initiative de former un gouvernement de compétences ne réussit pas, et c'est ce que j'ai fait aujourd'hui", a-t-il lancé, précisant que "cette démission ne signifie ...lire la suite

Le parti islamiste Ennahda a promis samedi 16 février de ne pas céder le pouvoir, devant quelque 15.000 partisans réunis à Tunis, alors que les tractations pour la formation d'un nouveau gouvernement s'éternisent et que le pays vit sa pire crise politique depuis la révolution. Selon le chef du parti, Rached Ghannouchi, Ennahda fait l'objet, depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2011, d'une "série de complots" qui ont culminé avec "la proposition d'un gouvernement de technocrates (...) ce ...lire la suite

L'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd plonge le pays dans une crise politique grave. Le parti islamiste est accusé de porter la responsabilité morale de ce crime, pendant que la troïka au pouvoir implose... Cet assassinat a pétrifié le pays. Mais très vite, cette stupeur s'est muée en colère et a fait place à une mobilisation générale, bien plus importante que celle de la révolution du 14 janvier 2011, qui avait vu la chute de Ben Ali. C'est dire l'impact de cette mise à mort annoncée. Car...lire la suite

Le Fsm à Tunis se tiendra là où la réponse des peuples, à l’accentuation de la crise en 2008 et aux politiques répressives d’austérité, a ouvert un nouveau cycle de luttes et de révolutions. Au-delà des spécificités, elle en avant la justice sociale, mettent en lumière des contradictions sociales entre les couches populaires et les oligarchies et remettent en cause l’hégémonie culturelle nécessaire à la domination des valeurs de la bourgeoisie et des élites dirigeantes.

Milices islamistes issues des comités de quartier de l'après-Ben Ali, les ligues de protection de la révolution sont à nouveau accusés d'attiser la montée de la violence politique en Tunisie, au lendemain du meurtre de l'opposant Chokri Belaïd. Au lendemain du meurtre par balle de l'opposant Chokri Belaïd, figure du Front populaire tunisien, et à l'orée d'une nouvelle crise politique, les regards se tournent vers ces milices islamistes. Si les commanditaires de l'assassinat demeurent inconnus...lire la suite

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