Tunisia

A partir du mois de février 2013, les personnes physiques appartenant à la classe sociale jugée "aisée" en Tunisie et dont le revenu mensuel dépasse 1.700 dinars (1.079 USD) se trouveraient soumises au prélèvement sous forme de taxe de 1% de leurs salaires et revenus pour ainsi alimenter la caisse générale de compensation. Annoncée par le ministère des Finances, cette mesure inscrite dans le cadre de la loi des finances 2013 vise à ancrer l'équité sociale et fiscale et faire adapter la législ...lire la suite

Ambassadeur du Maroc en Tunisie depuis 2006, Najib Zerouali Ouariti a été rappelé "immédiatement et définitivement" à Rabat, apprend-on de source bien informée dans la capitale marocaine. Décidée par la partie marocaine le 10 février, cette mesure sanctionne les "interférences non autorisées" de l'ambassadeur dans la crise politique tunisienne. «Najib Zerouali Ouariti s'est immiscé de façon inacceptable dans les affaires intérieures de la Tunisie sans y avoir été invité par qui que ce soit», ...lire la suite

Le Premier ministre tunisien démissionnaire Hamadi Jebali a annoncé, jeudi 21 février, son refus définitif de reconduction à la tête du nouveau gouvernement tout en s'excusant devant les Tunisiens pour l'insuffisance dans l'accomplissement de sa mission. Lors d'une allocution diffusée en direct à la télévision tunisienne, M. Jebali a insisté surle fait qu'un cabinet gouvernemental formé de compétences nationales reste encore la solution la plus adéquate pour la situation actuelle de son pays.

La crise politique que traverse la Tunisie inquiète au plus haut point François Hollande, qui, sous la pression du Quai d'Orsay, a envisagé d'annuler sa visite à Tunis, les 13 et 14 mai, pour ne pas donner l'impression de cautionner un pouvoir de plus en plus décrié. Il s'est finalement montré sensible aux arguments de l'ambassadeur de Tunisie à Paris, qui lui a expliqué qu'il était important que la France manifeste son soutien à une population inquiète, quitte à prendre ses distances avec le...lire la suite

Le président Moncef Marzouki a approuvé la désignation d'Ali Larayedh, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement démissionnaire, comme Premier ministre. C'est le parti islamiste Ennahda, majoritaire au sein de l'Assemblée qui a proposé son nom. Prisonnier torturé sous le régime de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, puis ministre de l'Intérieur après la révolution de 2011, Ali Larayedh est considéré comme appartenant au courant modéré de son parti. Il aura quinze jours à compter de...lire la suite

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