Human Rights Watch a accusé vendredi 11 avril, les autorités kényanes d'utiliser les Somaliens et Kényans d'ethnie somali comme "boucs émissaires", alors que des milliers de personnes ont été arrêtées depuis début avril et une centaine d'autres expulsées vers la Somalie. Entre 3.000 et 4.000 personnes ont été arrêtées dans le pays depuis le 4 avril, principalement à Nairobi dans le quartier d'Eastleigh, à forte population somalienne ou kényane d'ethnie somali, et retenues dans des postes de p...lire la suite
Human Rights Watch a accusé vendredi 11 avril, les autorités kényanes d'utiliser les Somaliens et Kényans d'ethnie somali comme "boucs émissaires", alors que des milliers de personnes ont été arrêtées depuis début avril et une centaine d'autres expulsées vers la Somalie. Entre 3.000 et 4.000 personnes ont été arrêtées dans le pays depuis le 4 avril, principalement à Nairobi dans le quartier d'Eastleigh, à forte population somalienne ou kényane d'ethnie somali, et retenues dans des postes de police ou des stades pour des contrôles d'identité et des interrogatoires. Les autorités kényanes ont présenté cette opération policière comme une réponse à la menace terroriste, après qu'une série d'attentats ou de tentatives d'attentats attribués aux islamistes somaliens shebab aient secoué le pays.