C’est une bombe que vient de lâcher la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Dans un jugement rendu le 8 novembre à Abuja, la capitale nigériane où siège la Cour, celle-ci exige de la junte au pouvoir au Niger qu’elle relâche l’ancien président Mamadou Tandja. Renversé en février dernier par l’armée, il est, depuis, détenu dans l’enceinte de la présidence, dans une bâtisse communément appelée la « Villa verte ». Selon la Cedeao, son maintien en d...lire la suite
C’est une bombe que vient de lâcher la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Dans un jugement rendu le 8 novembre à Abuja, la capitale nigériane où siège la Cour, celle-ci exige de la junte au pouvoir au Niger qu’elle relâche l’ancien président Mamadou Tandja. Renversé en février dernier par l’armée, il est, depuis, détenu dans l’enceinte de la présidence, dans une bâtisse communément appelée la « Villa verte ». Selon la Cedeao, son maintien en détention est « illégal ». Les représentants légaux de la junte ont déjà annoncé qu’ils comptaient faire appel de cette décision.