Burkina Faso

Toujours aucune certitude après la mort du juge constitutionnel Salif Nebié. Son corps sans vie a été retrouvé samedi 24 mai, à quelques mètres de son véhicule. Le procureur général a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de la mort et rechercher les auteurs de ce crime. Magistrat de profession, Salif Nebié était membre du Conseil constitutionnel où il avait été nommé par le président Blaise Compaoré en 2008. Les résultats de l’autopsie de la dépouille ne sont pas connus. Selon...lire la suite

A l’instar des autres représentations nationales, Amnesty international Burkina Faso a lancé ce 13 mai 2014 sa campagne contre la torture. Cette croisade sera l’occasion de sensibiliser le public sur les méfaits de cette pratique, qui semble en recul au pays des hommes intègres. Selon un rapport du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples produit en novembre 2013, deux cas de torture exercés contre des individus en détention dans les locaux de la police ont été recensés.

Le 29 avril 2014, les membres du mouvement « Le Balai Citoyen » ont organisé un sit-in devant le siège de la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel) à Ouagadougou. Sept points de revendications ont été formulés à l’endroit du directeur général de la société.

Encore une fois la procédure pour l’authentification de la tombe de Sankara bute sur un déni de justice. La réalité du Burkina Faso, c’est que Blaise Compaoré est le seul véritable juge dans cette affaire. Et il panique à chaque fois qu’il en est question, redoutant d’être lui-même poursuivi, comme il panique a l’idée d’être poursuivi pour son rôle dans les guerres, du Libéria, de Sierra Léone et de Côte d’Ivoire.

Malgré l’impressionnant dispositif de sécurité qui protégeait le siège de la Société nationale d’électricité, élèves, étudiants, commerçants et travailleurs ont répondu à l’appel du mouvement « Le balai citoyen ». Un seul objectif a motivé cette forte mobilisation, celui de crier leur ras-le-bol face aux multiples coupures d’électricité à Ouagadougou. Maître Guy Hervé Kam, porte-parole du mouvement, prévient qu’à partir de maintenant, «plus rien ne sera comme avant », avant d’ajouter que ce s...lire la suite

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