L’insurrection populaire fin octobre au Burkina Faso, qui a poussé le président Blaise Compaoré à démissionner, a fait 24 morts et 625 blessés, selon un avant-projet de rapport du comité ad hoc sur les atteintes aux droits humains, organe mis en place par les autorités de transition. Selon la présidente de la commission ad hoc, Clarisse Ouoba, les 625 blessés présentant des lésions de toutes natures (inhalation de gaz lacrymogène, plaies pénétrantes par balles ou objets tranchants) ont été re...lire la suite
L’insurrection populaire fin octobre au Burkina Faso, qui a poussé le président Blaise Compaoré à démissionner, a fait 24 morts et 625 blessés, selon un avant-projet de rapport du comité ad hoc sur les atteintes aux droits humains, organe mis en place par les autorités de transition. Selon la présidente de la commission ad hoc, Clarisse Ouoba, les 625 blessés présentant des lésions de toutes natures (inhalation de gaz lacrymogène, plaies pénétrantes par balles ou objets tranchants) ont été reçus dans des formations sanitaires du pays. A la lumière des faits et dans le souci de rétablir la paix et la cohésion sociale, le comité ad hoc a formulé des recommandations, entre autres, l’organisation d’une journée nationale d’hommage aux morts.