Burundi

Quelque 800 détenus viennent de bénéficier de mesures de libération conditionnelle au Burundi. La décision a été prise en vue d’alléger les peines à tout détenu qui a déjà purgé un quart de sa peine et qui s’est comporté exemplairement durant toute la période d’incarcération. Selon le ministre de la Justice, d’ici fin décembre 2012, avec les 800 détenus nouvellement libérés, près de 7000 prisonniers auront bénéficié de cette remise en liberté provisoire. Ces personnes relaxées sont priées de ...lire la suite

Le Burundi ne pourra atteindre aucun des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) d'ici 2015, malgré des avancées dans l'implantation du mécanisme "New Deal" (Nouvel Accord entre les pays donateurs et les pays bénéficiaires), a indiqué jeudi 10 janvier un officiel burundais. Le Burundi fait partie des 18 pays membres du "Groupe 7 +" (G7+ ) dénommés "Etats fragiles". Droits humains.

Trois jours après son lancement, la pétition exigeant la libération du journaliste burundais Hassan Ruvakuki a déjà recueilli 1248 signatures la semaine denière. Correspondant du service en swahili de Radio France Internationale (RFI) et journaliste de la radio Bonesha FM, Ruvakuki a été condamné en appel, le 8 janvier 2013, à trois ans de prison ferme pour "participation à une association formée dans le but d'attenter aux personnes et propriétés".

Le directeur du Centre de Recherche pour l'Inculturation et le Développement (CRID) du Burundi, Abbé Adrien Ntabona, invite le parlement burundais à ne pas voter une loi sur la Commission Vérité-Réconciliation (CVR) "qui amnistie les crimes inamnistiables" - crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Egalement Curé de la paroisse péri-universitaire Esprit de Sagesse, l'Abbé Ntabona, a lancé cet appel lors de la présentation publique de son nouveau ouvrage intitulé "Dime...lire la suite

Les opposants au gouvernement burundais, exclus de la vie politique depuis les élections de 2010, sont aujourd'hui partagés. Les uns appellent à un dialogue avec le gouvernement, d'autres choisissent la lutte armée. Tous veulent surtout une part du gâteau aujourd'hui entièrement dans les mains du parti au pouvoir. Mais les motivations de ces opposants restent peu claires ou peu avouables.

Pages