Burundi

Le premier vice-président du Burundi, Térence Sinunguruza, désavoué par son parti l'Union pour le progrès national (Uprona), a démissionné mardi 15 octobre, auprès de la présidence burundaise. M. Sinunguruza, un Tutsi de 54 ans, ancien ministre de la Justice et des Relations extérieures du Burundi, était premier vice-président depuis la réélection de M. Nkurunziza en 2010. L'Uprona avait été l'un des rares partis autre que le parti présidentiel du Cndd-Fdd à ne pas boycotter les élections gén...lire la suite

Sucer de la canne à sucre remplace le repas de midi dans les villes du nord du Burundi. Trop pauvres, les habitants des villes comme des campagnes se contentent des aliments les moins chers pour calmer leur faim. Beaucoup sont chétifs et maigres. Dans les collines des provinces de Ngozi et Kayanza, les habitants ne consomment désormais que du pain et des légumes… les denrées les moins coûteuses. ?

L'encadrement, voire le musellement du 4e pouvoir décidé par voie législative indigne ses principaux acteurs ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme au Burundi. Il est symptomatique d’une profession mise sous le joug du pouvoir, étranglé dans son essence même : sa liberté est, depuis la promulgation en juin dernier d’une nouvelle loi, menacée. Et à travers elle, c’est la liberté d’expression qui est restreinte. La loi sur la presse au Burundi prévoit des peines allant de ...lire la suite

La justice burundaise a de nouveau ouvert, le jeudi 12 septembre, le dossier impliquant l’ancien chef rebelle Agathon Rwasa pour des massacres commis contre la communauté des réfugiés congolais Banyamulenge. L’accusé est soupçonné de « crime de guerre et crime contre l’humanité », d’après des sources relayées par la presse locale. « Certaines personnes pensent que ces actes sont couverts par l’immunité provisoire dont jouissent les membres de l’ex-mouvement (armé) Fnl », selon la porte-parol...lire la suite

Briser le silence sur le viol a déjà permis à 13.640 victimes de violences sexuelles de sortir de l'ombre au cours des dix dernières années, a déclaré mardi 3 septembre, à Bujumbura, la Représentante d’une Ong burundaise en charge de la prise en charge des victimes des violences sexuelles depuis le 3 septembre 2000. Depuis 10 ans, le centre Seruka a pu offrir aux victimes une prise en charge médicale, psychosociale et juridique. Quelque 80% de ces victimes sollicitent une prise en charge médi...lire la suite

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