Fin septembre, la présidente d’une fondation canadienne, Justice et équité, administrait un véritable électrochoc à la société burundaise, en dénonçant un trafic humain sexuel visant surtout de jeunes filles mineures et qui dépassait tout ce que l’on pouvait imaginait. Force est aujourd’hui de constater que cette thérapie de choc semble avoir été salutaire dans ce pays. Depuis un mois et demi et les révélations chocs de la canadienne Florence Boivin Roumestan, tout le monde est mobilisé au Bu...lire la suite
Fin septembre, la présidente d’une fondation canadienne, Justice et équité, administrait un véritable électrochoc à la société burundaise, en dénonçant un trafic humain sexuel visant surtout de jeunes filles mineures et qui dépassait tout ce que l’on pouvait imaginait. Force est aujourd’hui de constater que cette thérapie de choc semble avoir été salutaire dans ce pays. Depuis un mois et demi et les révélations chocs de la canadienne Florence Boivin Roumestan, tout le monde est mobilisé au Burundi. Le Conseil national de sécurité, présidé par le chef de l’Etat en personne, a pris le dossier en main. L’administration et la police sont à l’œuvre. Et la population burundaise, qui ne voyait rien jusqu’ici, a ouvert les yeux, semble-t-il.