Plus les jours passent, plus la crise politique s'aggrave au Burundi. La justice a inculpé d'"insurrection" Alexis Sinduhije, président du Mouvement pour la solidarité et le développement et 71 autres militants de l'opposition. Une situation qui est loin de calmer les tensions en cours dans le pays. "Le pouvoir et l’opposition sont dans une logique de confrontation (…), explique un juriste, figure de la société civile burundaise. J’ai peur pour l’avenir car cela augure mal des élections de 20...lire la suite
Plus les jours passent, plus la crise politique s'aggrave au Burundi. La justice a inculpé d'"insurrection" Alexis Sinduhije, président du Mouvement pour la solidarité et le développement et 71 autres militants de l'opposition. Une situation qui est loin de calmer les tensions en cours dans le pays. "Le pouvoir et l’opposition sont dans une logique de confrontation (…), explique un juriste, figure de la société civile burundaise. J’ai peur pour l’avenir car cela augure mal des élections de 2015 et même de la paix dans ce pays." De son côté, un diplomate à Bujumbura ayant requis l'anonymat a qualifié les violences "d'escalade dangereuse".