Mozambique

"Ma fille avait à peine 15 ans et je l'ai définitivement perdue", raconte Laurinda Chirindza, en pleurant cette adolescente morte en 2006 à l'hôpital de Maputo, après un avortement clandestin. Une centaine de femmes meurent chaque année au Mozambique à la suite d'un avortement. "Beaucoup d’autres en gardent de graves séquelles", indique un rapport du ministère de la Santé.

La FIDH et son organisation affiliée, la Ligue mozambicaine des droits humains (LMDH), publient conjointement un rapport issu d’une mission internationale d’enquête effectuée au Mozambique du 11 au 18 mars 2007. Le rapport met en exergue le fait que si l’on peut saluer les efforts d’harmonisation du droit interne mozambicain avec les dispositions régionales et internationales de protection des droits des femmes.

Des milliers d’enfants, réfugiés au Zimbabwe au cours de la guerre civile qui a ravagé le Mozambique pendant 17 ans, se trouvent contraints à vivre en apatrides, sans pouvoir obtenir de pièces d’identité ni bénéficier de services sociaux dans leur pays d’adoption. La plupart des ressortissants mozambicains se sont établis dans la province du Mashonaland Central, dans le nord-est du Zimbabwe.

L'année scolaire commence au Mozambique avec une augmentation record du nombre d'enfants inscrits au cours primaire. Mais les perspectives en matière d'éducation restent peu reluisantes pour des orphelins comme Regina Massango. Regina avait seulement 12 ans et avait fini à peine la deuxième année du cours primaire lorsque sa mère malade lui a demandé d'abandonner les classes.

Auteure très remarquée du roman Le Parlement conjugal, l'écrivaine mozambicaine Paulina Chiziane jette un regard critique sur l'évolution des droits de la femme au Mozambique. Il est rare de voir une femme africaine parler aussi ouvertement de sexualité. Comment a été accueilli votre roman (Le Parlement conjugal : une histoire de polygamie, éd. Actes Sud, 2006) au Mozambique et ailleurs en Afrique ?

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