Benin

La majorité des étudiants béninois dans les universités publiques du pays s’adonnent, faute de mieux, à la gérance des cabines téléphoniques pour pouvoir financer leurs études supérieures. Dans les universités publiques béninoises, notamment celles de Cotonou et d’Abomey Calavi, la gestion des cabines téléphoniques est devenue une activité génératrice de revenu permettant aux étudiants non boursiers comme boursiers d’être à l’abris des dépenses afférentes à leurs études supérieures.

Les programmes scolaires enseignés au Bénin font l’objet d’une vive polémique. Pour certains, ils sont responsables de la baisse du niveau des élèves et doivent être supprimés. Pour d’autres, la vraie cause est la défaillance structurelle du système éducatif. Le contraste entre les deux spots publicitaires diffusés sur les écrans de la télévision nationale béninoise est une parfaite illustration entre les deux camps, dont l’USAID.

Le gouvernement béninois va débourser, en procédure d’urgence, une enveloppe d’1 milliard de francs CFA pour améliorer les conditions de vie et de travail dans les universités. Cette subvention permettra la construction dans les jours à venir de deux grands amphithéâtres d’une capacité de 1.000 places chacun,entre autres. Entre 1994 et 2006, l'effectif des étudiants inscrits Bénin a quadruplé, passant de 11.000 à 40.000 étudiants, soit un accroissement de 391 %.

Les leaders de quatre formations politiques proches de l’opposition béninoise, se montrent de plus en plus critiques vis-à-vis du pouvoir du président Yayi Boni. Ils ont organisé un meeting le 12 mars pour dénoncer, des agissements du chef de l’Etat qui portent atteinte au processus démocratique en cours au Bénin depuis février 1990.

La ministre béninoise de la Famille, de la Femme et de l’Enfant a invité le chef de l’Etat béninois à nommer plus de femmes dans son gouvernement, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme. Dans un message radio télévisé, Mme Gnimbéré Dansou a déploré la faible représentativité des femmes dans les instances de prise de décision et invité le chef de l’Etat à "bien vouloir faire la part belle aux femmes lors des nominations dans l’équipe gouvernementale".

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