Depuis quelques mois, l’industrie de la pêche nigériane subit de plein fouet le contrecoup de la hausse du prix du gasoil. Des entreprises ferment et les poissons, chers, se font plus rares sur les étals et dans les assiettes. Cette crise des pêcheries s’explique par l’escalade des prix du gasoil qui a presque triplé dans certaines stations du pays, passant de 70 nairas (0,42 -) le litre en 2006 à 200 nairas (1,21 -). La production nationale de gasoil par les raffineries de Kaduna (au nord) a...lire la suite
Depuis quelques mois, l’industrie de la pêche nigériane subit de plein fouet le contrecoup de la hausse du prix du gasoil. Des entreprises ferment et les poissons, chers, se font plus rares sur les étals et dans les assiettes. Cette crise des pêcheries s’explique par l’escalade des prix du gasoil qui a presque triplé dans certaines stations du pays, passant de 70 nairas (0,42 -) le litre en 2006 à 200 nairas (1,21 -). La production nationale de gasoil par les raffineries de Kaduna (au nord) avec 1,8 million de barils par jour et Warri (au sud) avec 3 millions de barils se révèle insuffisante pour satisfaire la consommation. L’État nigérian comble le déficit en s’approvisionnant en produits raffinés sur le marché international, au prix fort.