La vice-présidente de la Commission vérité, justice et réconciliation au Kenya (TJRC), mise en place à la suite des violences post-électorales meurtrières de 2008, a démissionné le 29 mars pour protester contre le maintien à son poste du président de l'institution. Betty Murungi a démissionné de la TJRC après avoir co-signé une tribune, la veille, dans le plus grand quotidien du pays dans laquelle elle énumérait les griefs, déjà relayés depuis plusieurs semaines par la société civile notammen...lire la suite
La vice-présidente de la Commission vérité, justice et réconciliation au Kenya (TJRC), mise en place à la suite des violences post-électorales meurtrières de 2008, a démissionné le 29 mars pour protester contre le maintien à son poste du président de l'institution. Betty Murungi a démissionné de la TJRC après avoir co-signé une tribune, la veille, dans le plus grand quotidien du pays dans laquelle elle énumérait les griefs, déjà relayés depuis plusieurs semaines par la société civile notamment, contre le président de la commission. Mme Murungi a ainsi souligné que M. Bethuel Kiplagat était cité dans une enquête sur l'acquisition frauduleuse de terres au Kenya, qu'il était un témoin-clé dans une enquête sur l'assassinat d'un ministre dans les années 90 et qu'il pourrait être impliqué, sans que cela ait été le cas jusqu'à présent, dans un massacre remontant à 1984.