Rwanda

Le 7 août 2008, le Rwanda publiait son rapport sur l’implication de la France dans le génocide des Tutsis et le massacre des Hutus modérés, en 1994. Des doutes sur l’impartialité de la commission d’enquête et sur la véracités de certains faits ont accompagné sa publication. Le document est cependant le fruit d’un groupe de travail intitulé «Commission nationale indépendante chargée de rassembler les preuves montrant l'implication de l'Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994...lire la suite

Les Rwandaises, majoritaires au sein du corps électoral et qui désignaient 24 élues à l'Assemblée nationale, le 16 septembre, jouent un rôle crucial dans la reconstruction d'un pays qui cherche à tourner la page du génocide de 1994. Lourd héritage de ce drame qui a fait selon l’ONU 800.000 morts essentiellement dans la minorité tutsie, les femmes sont majoritaires au Rwanda. Selon la Commission électorale rwandaise, 45,1% des électeurs sont des hommes, 54,9% des femmes. Cet état de fait est l...lire la suite

Quelque 1 242 observateurs électoraux locaux et internationaux ont été déployés pour superviser les élections parlementaires au Rwanda qui ont démarré le 15 septembre. Selon le secrétaire exécutif de la commission électorale rwandaise, plus de 40 organisations ont déployé leurs observateurs au niveau des 17 000 bureaux de vote répartis dans le pays, pour permettre à 4,7 millions de Rwandais inscrits sur les listes électorales d’accomplir leur devoir de citoyen.

Une enquête démographique et de santé menée conjointement pendant 2 ans par les ministères de la Santé publique et du Plan, en collaboration avec des partenaires, montre que le taux de prévalence du sida est plus élevé chez les personnes ayant une connaissance de la pandémie. Le Dr. Bernard Lututala, coordonnateur de l'enquête, explique cette situation par la réticence de cette catégorie de personnes au changement de comportement.

Dans le district de Rwamagana, à l'est du Rwanda, les tensions qui régnaient, surtout entre les rescapés et les familles de présumés génocidaires, commencent à diminuer grâce à l'adduction d'eau potable qui alimente plus de 2 500 ménages. Selon un médecin, la population des plateaux du centre de ce district connaît depuis longtemps des maladies diarrhéiques ou des déshydrations récurrentes par manque d'eau potable. Une version à laquelle les villageois ont tardé à adhérer. "Depuis longtemps, ...lire la suite

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