Les rebelles hutus rwandais qui sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo ont bâti un réseau de financement et de soutien international qui fait échec à toute tentative de neutralisation. Dans ce rapport d’experts de l’ONU transmis début novembre au Conseil de sécurité, qui n’a pas été rendu public, ceux-ci affirment que ces rebelles FDLR ont notamment reçu le soutien de membres d’organisations caritatives espagnoles et parviennent, via des intermédiaires, notamment ougandai...lire la suite
Les rebelles hutus rwandais qui sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo ont bâti un réseau de financement et de soutien international qui fait échec à toute tentative de neutralisation. Dans ce rapport d’experts de l’ONU transmis début novembre au Conseil de sécurité, qui n’a pas été rendu public, ceux-ci affirment que ces rebelles FDLR ont notamment reçu le soutien de membres d’organisations caritatives espagnoles et parviennent, via des intermédiaires, notamment ougandais, à exporter des minerais. Le groupe d’experts cite des compagnies britannique, malaisienne ou thaïlandaise, qui achèteraient des pierres issues de mines contrôlées par des rebelles.