La grève paralysant les universités depuis plusieurs mois au Nigeria, qui touche essentiellement les étudiants pauvres, a poussé le président Goodluck Jonathan à intervenir augmentant encore la pression sur un mouvement de plus en plus impopulaire. Cette grève, la dernière d'une longue série, a d'abord bénéficié d'un large soutien populaire, mais à mesure que les négociations restaient dans l'impasse, l'empathie s'est muée en colère et les étudiants se sont mis à manifester pour la reprise de...lire la suite
La grève paralysant les universités depuis plusieurs mois au Nigeria, qui touche essentiellement les étudiants pauvres, a poussé le président Goodluck Jonathan à intervenir augmentant encore la pression sur un mouvement de plus en plus impopulaire. Cette grève, la dernière d'une longue série, a d'abord bénéficié d'un large soutien populaire, mais à mesure que les négociations restaient dans l'impasse, l'empathie s'est muée en colère et les étudiants se sont mis à manifester pour la reprise des cours. Les universités publiques et privées du pays comptent environ 1,2 million d'inscrits. Et les établissements privés sont les moins touchés par les blocages.