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Le jeudi 31 octobre, les députés ont voté la création d'un tribunal spécial pour les médias, nommé par le gouvernement, qui pourra infliger des amendes très élevées, jusqu'à 20 millions de shillings kényans (173.000 euros) contre les organes de presse et un million contre les journalistes en cas de non-respect du Code de déontologie. Il pourra également interdire certains journalistes de travailler en les empêchant de bénéficier de la carte de presse officielle. La loi, qui doit encore être promulguée par le président Uhuru Kenyatta, annonce aussi la mise en place d'un contrôle strict des programmes de radio et de télévision, imposant notamment un quota de programmes et de publicités fabriqués localement d'au moins 45%.