Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

Les journalistes et défenseurs des droits humains au Burundi ont eu une année difficile. Une répression implacable du gouvernement a contraint la plupart d'entre eux à fuir le pays. L'assaut a été mené sur tous les fronts : fermeture par le gouvernement de toutes les principales stations de radio privées; menaces de mort répétées ; menaces de poursuites judiciaires basées sur des accusations fallacieuses ; passages à tabac ; et tentative d’assassinat d’un éminent militant des droits humains, Pierre Claver Mbonimpa. La société civile dynamique du Burundi, ainsi que ses médias indépendants, étaient jalousés par d’autres pays de la région dans le passé. Mais le gouvernement s’est employé cette année à les réduire à néant.