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Le rythme endiablé du Ndombolo altéreraient la conscience politique d’une population congolaise essoufflée par 32 ans de dictature, 15 ans de guerre, le tout couronné par une corruption endémique et une quasi-absence d’État. Tout part d’un appel au boycott lancé par un certain «collectif de la surveillance de l’éthique et de la morale», un groupe d’immigrés congolais, pour la plupart réfugiés, vivant un peu partout en Europe. Principale revendication: désapprouver le double jeu auquel se livreraient les grands ensembles musicaux du pays. Ces derniers seraient payés par le pouvoir pour apaiser la population, afin d’éviter l’insurrection.