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L’apport de plus en plus croissant des migrants africains dans le développement de leur continent nécessite la mise en place d’un cadre réglementaire régissant le transfert d’argent, au moment où la Banque mondiale rapporte que l’appui de la diaspora à leur pays dépasse l’aide publique au développement. Les montants connaissent une évolution exponentielle depuis l’apparition il y a deux décennies dans la plupart des pays africains des Sociétés de transfert d’argent (STA). Dans une approche visant une meilleure canalisation des transferts de fonds des migrants africains, experts et analystes financiers préconisent la mise en place d’un cadre réglementaire, une démarche devant déboucher sur la création d’une institution bancaire pour réguler cette activité.