Autant que le viol collectif de Marie Simone à Oran, c'est le déni de justice qui a soulevé l'indignation des Ong algériennes, associations et partis politiques. Pour rappel, le 1er octobre 2015, Marie Simone, ressortissante camerounaise, sans papiers, est victime d'un viol collectif du fait d'une bande. Ensemble, les huit personnes impliquées l'ont battue avant de prendre la fuite. À la brigade de gendarmerie nationale où elle s'est rendue avec son mari pour porter plainte, on lui a signifié que sa plainte ne pouvait être enregistrée parce qu'elle séjournait illégalement en Algérie. Après le tollé provoqué sur les réseaux sociaux et les pétitions mises en ligne demandant aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités, la plainte de Marie Simone a finalement été enregistrée. Deux suspects, sur les huit violeurs, ont été arrêtés alors que les autres sont activement recherchés.
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