Le président du Sénat du Nigeria, Bukola Saraki, est sous le coup de treize chefs d’accusation, allant de la possession illégale d’actifs à la fausse déclaration de patrimoine. Convoquée devant le juge, la troisième personnalité du pays a refusé de comparaître et c’est un mandat d’amener qui vient d’être délivré à la police pour aller la chercher. Les accusations sont portées par l’Agence anticorruption qui épingle ainsi le président du Sénat sur certains de ses actifs – acquis entre 2003 et 2011 – qu’il aurait omis de déclarer. L’ancien gouverneur de l’État de Kwara aurait également acquis des actifs au-delà de ce que lui permet la loi et aurait des comptes à l’étranger. «On se réveille 13 ans après pour me demander des comptes. Il ne fait pas de doute que l’intention est malveillante», a réagi l’intéressé
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