En déclarant le jeudi 3 septembre dernier que "le gouvernement n’a pas d’argent pour financer l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs" dans les 21 nouvelles provinces, le Premier ministre a confirmé l’adage selon lequel "tout ce qui brille n’est pas l’or". Bien que politiquement irresponsable, le chef de l’Etat a fini par dépouiller l’Exécutif national de ses prérogatives essentielles. Nombreux sont les Congolais qui avaient cru qu’ils avaient enfin un véritable "chef du gouvernement" qui allait non seulement gouverner mais aussi administrer le pays. Aspirant à un autre avenir, le peuple congolais attend impatiemment les consultations politiques fixées au mois de novembre 2016. Des consultations porteuses d’espoir d’une alternance démocratique.
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