Les récentes résolutions prises en Egypte et en Tunisie semblent indiquer que ces pays ont choisi de confondre lutte contre le terrorisme et atteinte aux libertés individuelles. Dans les deux pays, de nouvelles lois antiterroristes viennent durcir l’arsenal législatif en matière de liberté d’opinion et notamment de liberté de la presse. On semble se résoudre à une mise au pas des organes de presse en empêchant les journalistes de s’acquitter de leur devoir d’informer juste et vrai ; devoir si utile à la démocratie. En Tunisie, les attentats du Bardo et de Sousse ont déclenché une réaction des autorités qui ont adopté, le 25 juillet, en procédure d’urgence, une nouvelle loi restreignant fortement la marge de manœuvre des journalistes et les soumettant plus facilement aux poursuites pénales.
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