Selon le rapport de la mission parlementaire d'information sur l'existence d'un trafic d'êtres humains de la Rd Congo vers le Liban, 4 jeunes filles congolaises rescapées ont témoigné que plus de 400 autres victimes de cette pratique dégradante sont encore en train de subir un traitement inhumain à Beyrouth. Auditionnées par les membres de la mission, les 4 rescapées ont confirmé l'existence de deux réseaux apparemment indépendants, dont l'un est dirigé par le directeur général de la société "Méditerranéen Services Congo " Fady Karout, un sujet libanais installé à Beyrouth, secondé par les Congolais Pierre Tshishimbi actuellement aux arrêts. Convaincues de l'existence d'un marché d'emploi au Liban où elles iraient travailler dans les hôpitaux, alimentations et supermarchés, moyennant paiement d'une somme de 2 500 dollars chacune, les jeunes sont utilisées comme esclaves sexuelles, entre autres.
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