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Le président nigérian Goodluck Jonathan assis en face de son homologue camerounais Paul Biya. Une image rare, rendue possible par le Sommet de Paris pour la sécurité au Nigeria, organisé samedi 17 mai à l’Élysée, qui témoigne de l’importance du dialogue entre les deux pays pour lutter contre la menace Boko Haram. La frontière poreuse du nord du Cameroun fait de cette région un point de passage et une base de repli pour le groupe islamiste. Recherchés par l’armée nigériane sur le terrain, mais aussi par les drones et les avions de surveillance occidentaux, les hommes de Boko Haram pourraient être tentés de se réfugier chez leur proche voisin camerounais.