L'écrivain nigérian Wole Soyinka considère le chef de Boko Haram comme "une obscénité", probablement incapable de dialoguer, au moment où le gouvernement nigérian se dit prêt à négocier avec le groupe islamiste pour obtenir la libération des 200 lycéennes captives. Pour certains commentateurs, l’aide internationale est embarrassante, pour un pays qui se targue d'être la première puissance économique du continent africain. Mais pour M. Soyinka, les auteurs de ces critiques manquent de compassion envers les adolescentes enlevées. "Dans ce genre de situation, où on fait face à de tels meurtriers, des maniaques de l'homicide qui sont capables de se rendre dans une école et d'enlever des centaines de filles (...) toute aide est la bienvenue", a estimé M. Soyinka.
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