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Pendant longtemps l’avocat sénégalais de Hissène Habré, El Hadji Diouf, clamait la responsabilité de Idriss Déby dans les accusations de crimes de tortures et d’assassinats qui pesaient sur la tête de l’ancien président tchadien. Aujourd’hui, c’est l’ex président de la commission d’enquête sur les crimes au Tchad qui conforte cette conviction. Mahmat Hassan Akbar reconnaît la responsabilité de l’actuel président du Tchad dans les assassinats qu’il y a eu durant le règne de Hissène Habré entre 1982 et 1990. D’après le rapport d’enquête, plus de 40.000 tchadiens ont été tués ou portés disparus durant la présidence de Hissène Habré.