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L'insulte au chef de l'Etat ne sera désormais plus passible de prison en Egypte mais d'une amende, a décidé lundi 5 août par décret le président par intérim, Adli Mansour. Plusieurs opposants et humoristes avaient fait l'objet sous la présidence du dirigeant islamiste Mohamed Morsi de poursuites pour insultes au chef de l'Etat, entraînant pour certains une incarcération. Le cas le plus célèbre est celui de l'imitateur Bassem Youssef qui, dans son émission télévisée hebdomadaire, fait rire les Egyptiens en imitant les hommes politiques. Le décret présidentiel stipule que l'insulte au président est désormais passible d'une amende maximum de 30.000 livres (3 240 euros), alors que la personne poursuivie risquait auparavant trois ans de prison.