Depuis plusieurs jours, la contestation à l’encontre de Mohamed Morsi est particulièrement vive. Si l’opposition l’a sommé lundi 1er juillet de quitter le pouvoir au plus tard mardi 2 juillet, l’armée quant à elle, a donné un délai de 48 heures aux politiques pour résoudre la crise actuelle qui mine l’Egypte, menaçant d’intervenir. Message subtil. Que doit-on comprendre ? L’armée compte-t-elle reprendre les rênes du pays comme auparavant, même si elle assure qu’elle ne se mêlera plus des affaires politiques du pays ? La question mérite d’être posée.