Au Burkina Faso, lors des scrutins de décembre 2012, toutes les conditions étaient réunies pour que les partis extérieurs à la mouvance présidentielle prennent du poids. Mais c'est encore raté. La moisson est maigre. Désespérément maigre. La proclamation des résultats des scrutins couplés du 2 décembre 2012 a fait l'effet d'une douche froide à la plupart des partis d'opposition. Mis à part l'Union pour le progrès et le changement (UPC, créée en mars 2010) de Zéphirin Diabré, qui, pour sa première participation, a raflé 19 sièges au Parlement, le nombre d'élus à l'Assemblée nationale et dans les conseils municipaux est bien en deçà des attentes pour les autres. Les autres formations d'opposition ne récoltent chacune, au mieux, que 1 siège, quand elles ne sont pas tout simplement absentes du Parlement.
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